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Revue de presse
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321 (14 avril 2004)

- Le mot du modérateur

- Google Bombing (R)

- Stratégies institutionnelles (R)

- Commerce entre particuliers (Q)


Le mot du modérateur


Bonjour à tous,

Un autre exemple de Google Bombing à la mode : la requête "mangeur de cigogne". Pas d’intérêt marketing à première vue, encore que... En effet il s’agit d’un concours de référencement organisé par Promoweb et Qualitrafic, censé désigner le meilleur référenceur francophone du web sur ce fameux mot clé "mangeur de cigogne"...

Du coup bon nombre de webmasters se sont essayés au Google Bombing et autres techniques / stratégies de référencement pour remporter ce concours qui se cloture demain. Ce matin on recensait 150 000 résultats, plus huit résultats payants sur mot clé, dont une offre de stage de Rue du commerce qui recrute... un "super stagiaire spécialiste référencement" ;-)

Stéphane Carpentier
Animateur / Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com


Google Bombing (R)


Un petit exemple de Google Bombing qui à l’heure où ces lignes sont écrites fonctionne toujours : lorsque vous tapez le mot clé "magouilleur" sur Google, le premier site qui apparaît peut surprendre... Mais ce qui étonne également, ce sont les résultats suivants qui tournent également autour de ce cas de Google Bombing qui jusqu’à maintenant ne se rencontrait qu’aux Etats Unis. Pour info le Google Bombing est une technique visant à faire apparaître un site en première position sur Google, en fonction d’un mot clé précis. Pour cela il suffit de multiplier sur un grand nombre de sites les liens pointant
vers le site à mettre en avant, tout en indiquant le mot clé désiré dans le texte du lien. Au delà de l’aspect plus ou moins humoristique de cette technique, on peut légitimement se poser la question de la pertinence des résultats sur Google. En effet si il est si "simple" de faire monter un site en première position sur Google en fonction d’une requête précise, on peut penser que les sites
commerciaux (ou autres...) pourraient faire de même avec les noms de leurs produits ou services, mais aussi avec des termes beaucoup plus génériques...

Bonjour,

Les sites commerciaux le font déjà par le biais du référencement/positionnement de leur site.

Il faut savoir que les requêtes ciblées jusqu’à maintenant par le Google bombing ne sont pas des requêtes ayant un enjeu commercial ou stratégique.

Donc, la concurrence est faible voire inexistante sur ces mots-clés. Cela explique que ce soit "simple" de réussir un Google bombing sur ces mots-clés.

Il est toutefois bien moins aisé de réaliser le même type d’opération sur des requêtes ayant un enjeu commercial. Je parle de requêtes du type "hébergement", ou encore "petites annonces", ou en plus ciblé et plus proche de nous, "marketing internet" :-).

Cela veut dire aussi que demain, dans une semaine, dans 3 mois, l’algorithme de Google permettra toujours - s’il n’est pas trop chamboulé d’ici là - de faire du Google bombing sur des requêtes sans concurrence.

Quelques exemples de "requêtes simples" et susceptibles de faire l’objet d’un Google bombing :
- "mangeur de cigogne" (clin d’oeil au concours de promoweb.org),
- "empereur du mal" (pour faire du mal à quelqu’un...)
- "faiseur de bien" (pour faire du bien à quelqu’un...)
- "fée clochette" (à utiliser pour sa compagne, femme ou toute autre personne que l’on aime...)
- "Régis est un c..." (je vous laisse deviner le dernier mot et imaginer l’intérêt commercial. Par exemple, placer une page qui vend le dernier DVD de les Nuls...).

Je laisse le plaisir à nos co-listiers de tenter leur chance et de générer du buzz autour de ces requêtes (ou d’autres)...
...et je décline toute responsabilité quant à l’utilisation qui sera faite de ce message !

Bien amicalement,

Gautier Girard
de Marketing Internet
gautier@marketing-internet.com


Stratégies institutionnelles (R)


Bonjour.
Étudiant en communication stratégique, je me demande ce qui pousse actuellement >certains groupes à vouloir systématiquement "incorporer" leurs marques dans leurs
propres sites.
Prenons les deux exemples antagonistes de Danone et de Nestlé par exemple : Danone incorpore ses marques (Badoit, Danone, Taillefine) dans son gros portail, alors que Nestlé crée presque à chaque fois des sites spécifiques pour ses marques (Buitoni, céréales Fitness, Kit Kat...).Selon vous, quelle est la meilleure stratégie on-line ? L’incorporation n’a-t-elle pas pour effet pervers d’amoindrir la visibilité des marques grand-public ? A l’inverse la dissémination de sites amoindrit-elle la lisibilité de l’offre groupe ? Merci de vos témoignages et de vos avis sur la question.
Alexandre Lantier
alexandre@cybercable.fr

Les stratégies de communication des grands groupes sont assez diversifiées pour que l’usage des marques ne soit pas unique et définitif. Aucun consultant ne peut juger meilleure l’une que l’autre quand autant de reflexions à haut niveau sont intervenues. Pourtant ces 2 groupes que vous citez semblent assez proches en terme de métier pour qu’on se pose la question.

Déja, il y a des cultures d’entreprise où la communication (on et offline) est centralisée (ici Danone) ou décentralisée (là Nestlé sans que ce soit un jugement définitif).

Exit le point de vue du communicant (que j’ai été), voici le point de vue du webmarketeur.

Sur le web, le ciblage pointu est plus payant en terme de visibilité que le ciblage large. Quand les produits et marques sont bien différenciés, DIVERSIFIER les noms de domaine donnera un meilleur référencement (plus de pages dans Google et YST) que les rassembler sous une seule bannière. Et CVFM a vu passer et a conseillé de nombreuses politiques de noms de domaine.

Alors un portail qui cite des marques et met des liens vers des sites-marques bien identifiés est plus performant sur le plan de la visibilité sur les moteurs de recherche.

J’admets tout à fait que l’ensemble soit moins facile à gérer pour un Dir Com groupe et que cela va à l’encontre de la recherche de cohérence (parler d’une seule voix) de la com d’entreprise.

Cordialement

David Cohen
01 48 24 03 08 - mailto:david.cohen@cvfm.com
Directeur du service référencement CVFM
http://www.cvfm.com


Commerce entre particuliers (Q)


Je souhaite réagir concernant la "probable future nouvelle législation" visant à encadrer le commerce entre particuliers, de type E-bay ou autre Priceminister.

En effet ce type de commerce est en plein essor, comme l’a précisé le FDI (forum des droits sur l’Internet) dans un rapport récent.

Le but de cette opération est de concevoir un cadre juridique pour ce type de commerce, sous forme de guides pratiques à paraître fin 2004 - début 2005.

Ce qui m’ennuie dans cette démarche, c’est que l’on a l’impression de vouloir légiférer sur une pratique qui existe depuis la nuit des temps : la ventre entre particuliers ! En effet il n’a pas fallu attendre l’arrivée d’Internet pour que des particuliers, par le biais de petites annonces ou autres, se vendent des produits les uns aux autres !

Le risque de cette démarche est de voir les contraintes pour les vendeurs se multiplier, sous couvert de vouloir protéger les acheteurs qui le sont déjà... Pour résumer j’ai un peu l’impression qu’on réinvente la roue...

Cordialement.

Frédéric Darras
frederic.darras1@caramail.com