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Le chèque et autres moyens complémentaires (28 avril 2004)

Si l’absence de paiement par carte bancaire reste rédhibitoire pour un site de commerce électronique (il représente à l’heure actuelle 65 à 85% des flux enregistrés sur un site marchand), l’expérience montre que ce n’est pas forcément le moyen de règlement le plus adapté, en particulier pour les entreprises. Le chèque, le virement ou, mieux, la gestion des comptes clients permettent parfois de faire la différence, notamment en B to B.

En B to C, certains moyens de paiement complémentaires sont également proposés en complément du traditionnel paiement par carte bleue. En effet, les problèmes liés à la sécurisation (peur de laisser son numéro de carte en ligne) ou à la "praticité" (pas de carte bleue) entraînent un certain nombre de paiement par chèques, par télécopie ou téléphone (envoi de coordonnées bancaires par fax ou directement au téléphone), ou encore par mandat. Ces différents moyens de paiement qui n’impliquent pas de laisser un quelconque numéro de carte "on-line" sont d’ailleurs proposés sur le site d’Alapage :

Et parmi ces 4 moyens complémentaires, le chèque est le plus couramment utilisé : en moyenne, sur les sites proposant ce type de paiement (environ deux sites marchands sur trois), 15% des flux enregistrés sont réglés par chèque. Il s’agit évidemment d’une moyenne : en effet certains sites enregistrent plus d’une transaction sur deux payée par chèque, comme Télémarket par exemple avec 55% de ses commandes (source : JournalduNet).

Le principal avantage du paiement par chèque réside dans la procédure à suivre qui est des plus simples : il suffit de le remplir et de l’envoyer par courrier à l’adresse postale de l’entreprise indiquée au moment du paiement, et cette dernière déclenchera la livraison du produit (ou la mise en place d’un service on line...) après réception dudit chèque :

Mais le paiement par chèque implique évidemment pour la société qui le propose des coûts de traitement et des tâches administratives supplémentaires : en effet il lui faudra par exemple rapprocher une commande réalisée à un instant T avec la réception du chèque à un instant T+1. C’est sans doute pour couvrir ces frais supplémentaires que la FNAC n’autorise le paiement par chèque qu’à partir d’un montant minimum de 140 euros (ce qui d’ailleurs entraîne un pourcentage de paiement par chèque inférieur à 1% !) :

Ce choix (qui incite les consommateurs à choisir la carte bancaire) se justifiera plus facilement dans le cadre d’un site à très forte notoriété comme la FNAC (en qui les clients ont confiance) que dans le cadre d’un site plus modeste qui ne peut pas se permettre d’occulter le paiement par chèque, quel que soit le montant de la commande. Cet aspect avait été abordé dans la liste de discussion d’ABC Netmarketing n°281, et le témoignage de Patrice Cohen illustrait bien cet aspect des choses :

"Si les clients ont peur du paiement par CB ce n’est pas en leur interdisant les autres moyens de paiement que nous les rassurerons. Petit site a faible notoriété nous avons environ 40% de paiements par CB, 40% par cheque, 10% en contre-remboursement et 10% en commandes administratives. Pour nous cela montre simplement une méfiance des nouveaux clients, envers le site et / ou envers la CB ou l’impossibilité d’utiliser une CB, dans le cas d’achat de sociétés ou d’administrations."