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Les contraintes des formats emails Flash ou "rich media" (7 octobre 2007)

La diffusion des messages Flash ou "rich media" se heurte encore à de fortes contraintes. C’est ce qui explique l’usage encore finalement très limité de tels formats par rapport à leur potentiel en terme d’impact marketing ou publicitaire.

Les problèmes de compatibilité
Quelques soient les discours optimistes des prestataires du secteur, la diffusion d’emails rich media se heurte encore à de nombreuses difficultés techniques et cela reste le principal frein à d’usage . Pour une part très variable des destinataires, le message ne pourra pas être lu, ou dans le meilleur des cas, ces destinataires non compatibles se verront proposer une version plus standard lorsque la technologie employée permet d’identifier l’incompatibilité de réception.

Les problèmes de réception ou de compatibilité peuvent trouver leur source au niveau du client de messagerie sur le poste du destinataire, au niveau de l’interface d’un webmail ou se situer au niveau de la passerelle de messagerie du réseau de l’organisation (entreprise, école, université) dont dépend le destinataire.

Au niveau du poste client, le problème essentiel est celui de compatibilité vis à vis de la technologie utilisée. Si la lecture d’un élément Flash au sein d’une logiciel de messagerie pose à priori de moins en moins de problèmes, certains environnements ne permettent toujours pas la lecture de l’application. Les technologies plus "exotiques", qui il est vrai sont de plus en plus rarement utilisées, risquent encore de rencontrer un fort taux d’échec.

Au niveau des adresses d’organisations, les problèmes sont beaucoup plus fréquents, car les messageries unifiées et les configurations des firewalls peuvent bloquer le message initial ou la diffusion en streaming et on peut également se retrouver confronté au "problème Lotus Notes" déjà évoqué dans un article spécifique..

 

Le confort de lecture et la qualité de l’animation
Le confort de lecture en streaming dépend fortement des capacités de débit correspondant au mode de connexion du destinataire du message. La lecture est maintenant fluide sur la plupart des accès haut débit mais il faut se souvenir que fin 2007, encore environ 20 % des internautes utilisent une liaison RTC par modem.
Cette question de l’optimisation de la qualité est en partie solutionnée par certains prestataires qui affirment pouvoir déceler en temps réel la bande passante disponible et adapter en conséquence la version du message proposé.
Par ailleurs, le problème de bande passante peut également se poser du côté du serveur vidéo. Lors d’une grande campagne les flux peuvent être importants. Les acteurs spécialisés sont cependant normalement à l’abri de ce type de difficultés et assurent l’hébergement.

 

Les coûts
Une campagne rich média est naturellement plus onéreuse qu’une campagne traditionnelle. Le premier poste de coût spécifique est celui de la production. Il comprend la production de la vidéo ou de l’animation et l’encapsulage au format Flash. Les coûts de production sont énéralement compris entre 3000 et 15 000 € selon la nature de la création.
Bien sur dans un certain nombre de campagne le coût de création est moindre car la vidéo a déjà été développée pour un autre usage.
Le coût de diffusion des messages est plus cher que pour une campagne traditionnelle, mais il reste généralement modique, cette diffusion peut être facturée entre 30 et 60 € pour mille messages (hors coûts de location éventuels d’une base).

 

L’augmentation des modes d’accès haut débit devrait continuer progressivement à favoriser l’usage des emails rich média au niveau du confort de lecture, mais dans le même temps, la lutte contre les virus et le spam et les politiques de gestion de plus en plus rigoureuses des organisations pourraient augmenter le risque de filtrage ou d’interception de ces messages.

Toute la question est donc de pouvoir évaluer si la proportion des échecs de livraison et de lecture des messges et le surcoût de campagne sont effectivement compensés par le gain d’efficacité attendu (taux de réponses et effets de marques).
A l’heure actuelle, à part pour quelques contextes d’usage bien précis l’e-mail rich media n’a pas encore fait la preuve de son efficacité et surtout de sa rentabilité.