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292


Article paru le : 8 juillet 2003

Digest n°292 du 08/07/2003

- Le mot du modérateur

- Bannières publicitaires agressives (R)

- Taux de désabonnement moyen (R)

- Publicité Audi (Q)

- Note de lecture


Le mot du modérateur


Bonjour à tous,

La plupart d’entre vous le savent déjà, mais le mot "spam", avant de désigner le courrier indésirable de nos boites aux lettres électroniques, est en fait une marque américaine de jambon (qui avait d’ailleurs été parodiée dans un sketch des Monthy Python).

Or la société détentrice de cette marque (Hormel Foods) vient d’intenter un procès contre la société Spam Arrest, qui comme son nom l’indique est spécialisée dans la lutte anti spam. Cette dernière estime que le mot "spam" étant désormais un terme générique, il ne peut plus constituer
la propriété exclusive d’une seule marque.

Qu’en pensent les membres de la liste ? Va-t-on bientôt être obligé, à chaque utilisation du mot "spam", d’y accoler un (c) de copyright ? ;-)

Bonne fin de semaine à tous et bonne lecture.

Stéphane Carpentier
s.carpentier@abc-netmarketing.com
Animateur / Modérateur


Bannières publicitaires agressives (R)


Se pose la question de l’impact négatif de ce type de bannière sur la perception et l’image d’une marque. Lorsque sur certains sites comme www.societe.com, vous devez fermer un pop-up pour la SNCF, Opodo... chaque nouvelle page affichée, quel est la part d’impact positif et la part d’impact négatif ?

Le principe de la publicité est de pénétrer au coeur de l’inconscient d’un acheteur pour qu’au moment de l’acte d’achat, il se rappelle la publicité vue précédemment.

Mais a-t-on mesuré l’éventuel impact négatif que des pop-ups trop nombreux ou des fichiers trop lourds à télécharger pouvaient également avoir sur le consommateur ?

Philippe Nieuwbourg a tout à fait raison, on sous-estime probablement les effets négatifs liés au matraquage et à la pression publicitaire.

En ce qui concerne le "matraquage", l’expérience TV a montré que le procédé pouvait dans certains cas être efficace en terme de mémorisation et on peut penser qu’il en est de même sur Internet à travers par exemple un cas comme Opodo (même si il y a parfois eu abus de pop-ups) qui a su installer sa marque.

Cependant si le matraquage s’accompagne d’un format génant par sa répétition pour l’internaute, on peut penser qu’effectivement il y a un risque d’impact négatif.

Ce risque existe non seulement pour un annonceur qui abuse, mais il existe aussi pour un annonceur "raisonnable" qui utilise comme support un site qui abuse.

Sur ce sujet, une étude trés récente de Burst Media met en évidence les effets négatifs de l’encombrement publicitaire. Celui-ci joue évidemment sur la visibilité des objets publicitaires, mais également sur l’attitude vis à vis des annonceurs ou de leurs produits :

imediaconnection

Bertrand Bathelot
b.bathelot@abc-netmarketing.com


Taux de désabonnement (R)


C’est justement sur ce point que je souhaiterais interroger la liste : je constate en moyenne six désabonnements par semaine, ce qui par rapport à
mes 470 abonnés actuels me donne un taux de désabonnement d’environ 2%. Je ne me rends pas du tout compte s’il s’agit là d’un bon ou d’un mauvais chiffre... Je me dis bêtement que tant que mes abonnements (14 par semaine en
moyenne) seront supérieurs à mes désabonnements (6 par semaine en moyenne) la liste des inscrits augmentera, avec évidemment le risque qu’un jour les abonnements se mettent à stagner (fort probable vu la cible "régionale") et
que les courbes de croissance s’inversent...

Bonjour,

Un taux de désabonnement stable de 2 % peut être considéré comme un taux relativement alarmant pour une newsletter hebdomadaire et ceci pour deux raisons.

La première est purement mathématique, dans l’hypothèse théorique ou vous ne recrutez plus de nouveaux abonnés, ce taux répété 50 fois dans l’année va réduire considérablement votre base.

La deuxième et principale raison est que le taux de désabonnés n’est que la partie emergée de l’iceberg.

Car lorsque les internautes ne sont plus intéressés par une newsletter, on peut penser qu’un bonne partie ne suit pas les instructions de désabonnement et se contente de supprimer systematiquement les messages ou d’utiliser les
fonctions de bloquage ou filtre sur émetteur.

Le taux de désabonnement est très intéressant à analyser dans ses évolutions, mais il faut s’en méfier au niveau de sa valeur.

Il faut absolument compléter l’analyse par le suivi du taux d’ouverture quand il est disponible.

Cordialement

Bertrand Bathelot
b.bathelot@abc-netmarketing.com


Publicité Audi (Q)


Bonjour à la liste,

Je souhaiterais émettre une ou deux remarques concernant la
publicité télévisée Audi (de mon point de vue très inspirée
des campagnes BMW...) dont la fin de l’énigme de la fameuse
valise était à découvrir en ligne.

Ce n’est pas la forme de cette publicité que je vise, le côté esthétique du film n’ayant pas à mon avis de raison d’être critiqué, ce qui n’est pas le cas du fond et de la présentation en ligne qui auraient pu être plus soignés.

Je m’explique : il me paraît tout d’abord étonnant qu’il n’y ait aucune correspondance entre le teaser télévisuel et le film intégral disponible sur Internet : en effet la publicité télé n’est qu’un extrait du film à télécharger qui ne donne pas de solution à l’énigme !

Sur ce point on peut également s’étonner qu’il n’y ait pas de vidéo en streaming : l’internaute a uniquement la possibilité de télécharger la publicité, soit en version 25 Mo, soit 150 Mo (excusez du peu !).

De plus, le format des fichiers à télécharger est en .zip, ce qui peut être un frein au téléchargement pour ceux qui ne connaissent pas cette extension ou qui ne savent pas dézipper un fichier (ils sont d’ailleurs plus nombreux qu’on ne le pense...).

Voilà, je souhaitais juste vous faire part de mon sentiment vis à vis de cette publicité, tout comme il avait été débattu de la publicité Scénic la semaine dernière (la liste s’oriente de plus en plus vers le
secteur de l’automobile ;-))

Cordialement.

Jérémy Lemaire
jeremy.lemaire3@caramail.com


Note de lecture


Réussir un projet de site web
de Nicolas Chu
Eyrolles

Comme son titre l’indique, "Réussir un projet de site web" est un ouvrage consacré à la gestion de projet d’un site web. Il s’adresse donc principalement aux individus susceptibles de gérer un projet Internet ou d’y prendre part, mais il peut également présenter un intérêt pour les individus souhaitant simplement avoir une vision globale des différentes dimensions et contraintes d’un projet.

Le livre aborde ainsi successivement, la méthodologie de projet, les aspects techniques, l’ergonomie, le designe, l’hébergement, le référencement et les techniques d’animation et de gestion marketing et pour ces différents domaines les aspects juridiques et budgétaires.

L’objectif n’est pas de rentrer en profondeur dans ces différents domaines mais d’avoir une vision à 360° de l’environnement de projet pour pouvoir appréhender les différentes contraintes et avoir les repères nécessaires
pour dialoguer avec les spécialistes d’un domaine.

Le livre est facile d’accès et sa lecture agréable, il est par ailleurs enrichi de nombreux exemples, conseils ou paroles "d’experts" et de différents modèles en annexe.


Fin du numéro