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376


Article paru le : 16 mars 2006

- Le mot du modérateur

- Préconisations CNIL (R)

- Rapport référencement naturel / liens sponsorisés (R)

- E-mail marketing (2R)


Le mot du modérateur


Bonjour à la liste,

Beaucoup de réponses cette semaine (qui s’en plaindra ;-)), je vous laisse
donc tranquillement prendre connaissance des différentes contributions.

Bonne fin de semaine, bonne lecture et bonnes contributions à tous.

Stéphane Carpentier
Animateur / Modérateur
s.carpentier(spam)@abc-netmarketing.com


Préconisations CNIL (R)


> Ma réponse couvre également l’intervention précédente de M. John Samson.
> La note CNIL concernée s’adresse de toute évidence à un formulaire de
> collecte PAPIER et ne concerne donc pas l’eMail. Cela apparaît
> clairement si l’on ouvre le document Word (.rtf) qui figure sur la
> page Web.
> Rappelons donc les règles élémentaires :
> Adresses postales, toutes cibles : régime de l’opt-out.
> Adresses eMail, b-to-c : régime de l’opt-in.
> Adresses eMail, b-to-b : régime de l’opt-out.
> Renaud Chavanne
> r.chavanne-onmaps(spam)@dfactory.fr

>> Je viens ajouter ma contribution à la récente discussion sur les
>> préconisations de la CNIL en matière d’opt-in / opt-out.
>> J’ai interrogé notre juriste sur les conditions d’application de la
>> mention indiquée sur le site de la CNIL recommandant l’utilisation de l’opt-out.
>> Il en ressort une réponse similaire à la réponse de Monsieur Chavanne :
>> "Cette mention accompagnée d’un opt-out n’est applicable que pour la
>> cession à des partenaires commerciaux d’adresses électroniques
>> collectées par le biais d’un formulaire papier.
>> Lorsque l’adresse électronique de l’internaute est collectée à partir
>> d’un site internet en vue de sa cession à des partenaires commerciaux,
>> la règle est celle de l’opt-in (case à cocher)."
>> Guislain d’Hauteville
>> gdhauteville(spam)@viamichelin.com
>> European Online Advertising Manager
>> ViaMichelin ? Groupe Michelin

Bonjour,

Je me suis très mal fait comprendre, veuillez m’en excuser. Je voulais signaler
que le formulaire commenté par la CNIL dans l’exemple donné ne concernait pas
l’adresse eMail, mais seulement l’adresse postale.

Malencontreusement, mon explication portait à confusion.

Cela étant dit, j’ajoute que la position défendue par M. d’Hauteville est erronée.

Le support de collecte n’a aucune importance. Que l’adresse soit collectée par
voie orale, sur papier ou par un formulaire Web, par un SMS ou je ne sais quoi
n’a guère d’importance ; la seule chose qui compte est la nature de l’adresse.

Donc, pour être plus précis :

Dans le cas d’une adresse eMail b-to-b, nous sommes dans le registre de l’Opt-out,
que la données soit collectée en ligne ou sur papier. Avec cette réserve importante
qu’a bien exprimée Mme Poidevin :

> L’exception permettant le recours à l’opt-out en matière de B to B
> concerne un message envoyé au titre de la fonction exercée dans l’entreprise...

Dans le cas d’une adresse eMail b-to-c, nous sommes dans le registre de l’Opt-in,
quel que soit le mode de collecte de l’adresse.

Dans le cas d’une adresse postale, b-to-b ou b-to-c, nous sommes dans le registre
de l’opt-out, quel que soit le mode de collecte.

L’Opt-out suppose l’information donnée au propriétaire de l’adresse que la collecte
à lieu, et ceci lors de la collecte, ainsi que la possibilité de s’opposer à cette
collecte ainsi qu’au traitement qui va être fait de l’adresse collectée.

Autre chose TRES importante : la donnée eMail n’est pas cessible. Autrement dit, il
n’est pas légitime de vendre cette donnée, sachant que l’autorisation d’exploitation
de l’adresse est données explicitement (opt-in) ou tacitement (opt-out) à l’entreprise
qui la collecte, ou à celle au nom de laquelle la collecte est réalisée.

L’entreprise collectrice peut donc exploiter l’adresse, éventuellement en envoyant
des messages de tiers, mais pas céder cette adresse à des tiers.

C’est d’ailleurs heureux, car la pratique fait constater que ce type de cession
entraîne très rapidement une surexploitation de l’adresse, les bénéficiaires de
la cession cédant à leur tour. Cette surexploitation mène à une réaction hostile
du propriétaire de l’adresse et à une perte de performance du fichier. Il est par
ailleurs très difficile de remonter la chaîne des acteurs sur plusieurs maillons
successifs pour interrompre les envois lorsque le propriétaire de l’adresse l’exige.

Cordialement,

Renaud Chavanne
r.chavanne-onmaps(spam)@dfactory.fr
Data Factory
Responsable Fichier Solutions


Rapport référencement naturel / liens sponsorisés (R)


> Si on en croit les derniers chiffres de l’association SEMPO sur l’état du
> marché du Search Engine Marketing (SEM) pour l’année qui vient de s’écouler,
> il semblerait que les liens sponsorisés représentent 83 % de ce marché (!!!),
> le référencement naturel ne générant que 11 % du marché total...
> Or j’avais lu il y a peu de temps des chiffres Xiti qui annonçaient 30 %
> pour les liens sponsorisés contre 70 % pour le référencement naturel...
> Qu’est-ce qui peut expliquer une telle différence de chiffres ?
> Sébastien Bielec
> sebiel(spam)@hotmail.com

>> Bonjour Sébastien,
>> Je pense que vous confondez les parts de marché entre référencement naturel
>> et liens sponsorisés (83% / 11%) d’une part, et les taux de clic enregistrés
>> sur les liens naturels et les liens commerciaux (70% / 30%) d’autre part...
>> J’étais moi même tombé sur les chiffres de l’étude SEMPO mais ce qui m’avait
>> le plus surpris dans cette étude c’est que moins 24 % des annonceurs mesurent
>> le retour sur investissement de leurs efforts en liens sponsorisés, ce que je
>> trouve personnellement très inquiétant compte tenu des sommes investies !!!
>> Stéphane Carpentier
>> s.carpentier(spam)@abc-netmarketing.com

>>> Bonjour Sebastien et Stephane
>>> Bien que nous sachions que les bons marketeux savent aussi bien rentabiliser
>>> des Liens sponso que du référencement naturel. La tendance (je dirais la facilité)
>>> consiste bien sur à miser + sur des liens sponso (c’est un budget pub).
>>> c’est tout de meme un plaisir de faire le rapprochement entre les chiffres de
>>> SEMPO et ceux de Xiti : DONC
>>> Liens sponso : 83% des budgets com online génèrent 30% des visites REF naturel :
>>> 11% des budgets génèreraient 70% des visites.
>>> Bon, admettons que le REF naturel ne peut etre crédité des 70% des visites
>>> restantes, OK c’est trop caricatural sur l’ensemble des sites souvent bancals coté
>>> optim (je connais Xiti : il faut compter dedans acces direct et liens referents).
>>> Mais je connais au moins 2 sites importants (200 000 à 600 000 visites/mois)
>>> qui frisent parfois 60% des visites issues des moteurs de recherche.
>>> Bien sur, ils sont top optimisés et se placent sur des milliers de mots clé.
>>> Bien sur, le REF naturel est leur principal investissement (ça coute moins
>>> cher au clic).
>>> La norme pour des sites BIEN armés coté moteurs, mais qui diversifient leurs
>>> sources de trafic, est plutot du coté de 30 à 35% issus des moteurs de recherche.
>>> David Cohen
>>> david.cohen(arobase)cvfm.com

Bonjour à tous,

Les résultats de l’étude XiTi repris par Abondance
(http://actu.abondance.com/2005-49/trafic-moteur.php) indiquent que 60%
du trafic "moteur" vient des liens issus du référencement dit "naturel"
et 40% des liens sponsorisés.

Contrairement à ce qui est dit, les résultats portent uniquement sur le trafic
provenant des moteurs, par conséquent, cela ne comprend ni les accès directs ni
les liens referents.

Le croisement des deux études SEMPO (http://actu.abondance.com/2006-02/sempo.php)
et XiTi est à faire avec beaucoup de précaution car le périmètre et la méthodologie
sont différents.

Toutefois, si on effectue ce croisement, on peut dire que :

Les liens naturels représentent 11% des investissements du Search Marketing
et génèrent 60% du trafic provenant des moteurs.

Les liens sponsorisés représentent 83% des investissements du Search Marketing
et génèrent 40% du trafic provenant des moteurs

Cordialement,
Benoit Arson
barson(spam)@xiti.com
XiTi


E-mail marketing (R)


> Bonjour à la liste,
> Nous sommes une société spécialisée B to B et nous souhaitons nous lancer
> dans des campagnes d’e-mail marketing. Pour cela nous disposons de bases de
> données internes très complètes et nous venons d’acquérir un logiciel nous
> permettant d’envoyer des mails personnalisés.
> Mais avant d’envoyer notre premier message je sollicite l’avis de membres
> de la liste à propos de la personnalisation du titre du message : est-il
> pertinent d’envoyer un mail avec un titre contenant une personnalisation
> du type "Monsieur Dupont" ou "Madame Durand" ou vaut-il mieux éviter ?
> J’ai posé la question en interne et la moitié des personnes me disent
> qu’ils trouvent cela intéressant et l’autre moitié me dit qu’au contraire
> c’est un facteur de "non ouverture" de mail car l’utilisation de leur nom
> leur parait trop intrusif...
> Et tant que j’y suis ;-) 2ème petite question : pensez-vous que l’utilisation
> de l’impératif dans le titre soit un facteur incitant à ouvrir le message,
> ou vaut-il mieux rester le plus descriptif possible, en sachant que notre
> offre comprend à la fois des informations et une offre marchande.
> Merci à tous de vos réponses !
> Pierre Sentier
> pierre.sentier(spam)@gmail.com

Est-il pertinent d’envoyer un mail avec un titre contenant une personnalisation
du type "Monsieur Dupont" ou "Madame Durand" ?

Imaginez qu’un vendeur inconnu viennent vous voir dans un magasin que vous
visitez pour la permière fois, et vous disent : "Bonjour Mr Sentier, j’ai un
nouveau produit pour vous, c’est un ...".

Et bien vous n’écouterez pas son discours produit tant que vous n’aurez pas
compris comment il a eu votre nom et pourquoi il "ose" vous interpeller ainsi.

Avec l’e-mail marketing c’est un peu la même chose, le degré de personnalisation
du message dépend en partie de la proximité et du passé de la relation entre
l’annonceur et les destinataires du message :

- si les destinataires n’ont à priori jamais interagi avec l’annonceur,
ils préfèrent rester "anonymes",

- s’ils ont déjà souscrit à une offre, acheté l’un de ses produits, participé
à l’un de ses jeux-concours, l’annonceur pourra alors avancer dans la relation
et les appeler par leur nom, voire par leur prénom.

Brûler les étapes d’une relation, notamment en B to B, génère une dissonnance
interne chez le destinataire qui le rend moins réceptif à votre discours.

Cela dit, deux cas me venant à l’esprit peuvent justifier la personnalisation
sans relation passée avec l’annonceur :

- si vous introduisez l’annonceur en votre propre nom : "Monsieur Dupont,
Sentier&Co vous présente la nouvelle offre de ..."

- si l’annonceur souhaite délibérrement brûler les étapes d’une relation
classique. Cela se fait par exemple avec les cibles jeunes.

John Samson
john(@)agencesnoopy.com
http://www.agencesnoopy.com


E-mail marketing (R)


> Bonjour à la liste,
> Nous sommes une société spécialisée B to B et nous souhaitons nous lancer
> dans des campagnes d’e-mail marketing. Pour cela nous disposons de bases de
> données internes très complètes et nous venons d’acquérir un logiciel nous
> permettant d’envoyer des mails personnalisés.
> Mais avant d’envoyer notre premier message je sollicite l’avis de membres
> de la liste à propos de la personnalisation du titre du message : est-il
> pertinent d’envoyer un mail avec un titre contenant une personnalisation
> du type "Monsieur Dupont" ou "Madame Durand" ou vaut-il mieux éviter ?
> J’ai posé la question en interne et la moitié des personnes me disent
> qu’ils trouvent cela intéressant et l’autre moitié me dit qu’au contraire
> c’est un facteur de "non ouverture" de mail car l’utilisation de leur nom
> leur parait trop intrusif...
> Et tant que j’y suis ;-) 2ème petite question : pensez-vous que l’utilisation
> de l’impératif dans le titre soit un facteur incitant à ouvrir le message,
> ou vaut-il mieux rester le plus descriptif possible, en sachant que notre
> offre comprend à la fois des informations et une offre marchande.
> Merci à tous de vos réponses !
> Pierre Sentier
> pierre.sentier(spam)@gmail.com

Bonjour,

Suite à vos questions sur la liste de discussion d’ABC, je vous donne quelques
éléments de réponses.

Suite à un article aémricain, les freins les plus souvent rencontrés par les
marketers online en BtB sont les suivants :

=> Le taux de livraisons : les systèmes de plate-forme de mail BtB est de plus
en plus sécurisé et bloque plus souvent les emails entrant et les images
(environ 53% des providers aux USA) ; Ainsi si vous utilisez une adresse e-mail
générique, demandez à vos interlocuteurs de vous référencer dans leur carnet
d’adresses.

=> Les personnes qui recoivent l’email se content le plus souvent de visualiser
le mail via la fenêtre de prévisualisation sans ouvrir completement ce dernier.
Prévoyez dans votre création de mettre les éléments importants en haut à
gauche.

=> La personalisation reste un élément améliorer les remontées de sa campagne,
si vous disposez d’information, utilisez les ! (ie : Civilité, prénom, nom)

=> Enfin sur les objets, l’impératif reste assez mal perçu, il vaut mieux avoir
un objet de type interrogatif (exemple pour Médecins Sans Frontières : Qu’est
ce que la Faim ?)

Voila les premiers éléments de réponses, l’article américain n’étant plus
disponible en ligne et n’ayant qu’une copie "papier" , je peux vous la
faxer.

Bonne journée - Sébastien Parnaudeau
sparnaudeau(spam)@free.fr