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Les superproductions virales "Hollywoodiennes"


Article paru le : 18 juillet 2009

Les superproductions virales sont de véritables courts métrages aux budgets très conséquents et faisant appel parfois à des professionnels reconnus du cinéma. Ces films ont généralement une durée de 3 à 8 minutes. Cette durée présente un vrai risque en terme d’engagement de l’audience et de possibilités d’abandon de la lecture.

Le cas BMW est celui qui a réellement lancé le principe des films publicitaires Internet. En 2001, BMW et son agence aux USA ont décidé de lancer la production de plusieurs courts métrages de poursuite à travers une série de huit films baptisée "The Hire" en faisant appel à des réalisateurs de renom. Les films créés furent de véritables petits films d’action à l’esthétisme très soigné. Les modèles BMW y tenaient bien sur la vedette, mais dans une logique de "placement produit" sans argumentaire publicitaire. Le budget de production, qui ne fut pas rendu public, fut estimé par différents experts à un montant d’environ 15 millions de $ auxquels il faut rajouter le plan média de promotion de la série pour un investissement probablement supérieur à 10 millions de $.

D’autres constructeurs automobiles utilisèrent le même principe dont Audi en France, mais probablement avec beaucoup moins de succès.

Plus récemment, Dior lança une série de 4 films avec Marion Cotillard et réalisés par Olivier Dahan dont le premier de près de 8 minutes fut diffusé au printemps 2009.

Il semble que le format long ne soit pas ou plus adapté au mode de consommation de la vidéo sur Internet. Ainsi pour éviter de fortes déconvenues, les annonceurs utilisant ce procédé ont tout intérêt à acheter de l’espace publicitaire pour limiter un éventuel flop d’audience retentissant. Cet achat d’audience, qui peut garantir un minimum d’audience ne garanti pas cependant une lecture intégrale des films qui doivent réellement être prenants voir époustouflants pour capter une audience qui n’est pas du tout dans les conditions d’une salle de cinéma.

Quand on regarde les chiffres de diffusion sur les sites de partage vidéo, on peut par exemple voir que le film de Dior a obtenu des chiffres de lecture qui peuvent sembler dérisoires face aux moyens déployés. La viralité sur cette campagne semble avoir été quasiment nulle.

 

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