Des régies se sont spécialisées dans la vente d’espace publicitaire à la performance en développant des réseaux alternatifs de sites ayant peu de trafic ou étant par leur nature peu séduisant pour les annonceurs. Ces sites ne peuvent accéder aux services de régies traditionnelles et leur potentiel de revenus publicitaire ne justifient pas une commercialisation autonome. Ces réseaux peuvent regrouper plusieurs milliers de sites. Sur l’Internet francophone, on peut citer comme exemple les réseaux de Comclick, de Clickvalue, Horyzon Click ou Promobenef.

Un exemple de bandeau de recrutement de sites supports pour le réseau Horyzon Clics :

Ci-dessous l’offre de Comclick aux webmasters :

Chaque site d’un réseau de ce type représentant en moyenne quelques euros à quelques dizaines d’€ de C.A. publicitaire mensuel, les relations entre la régie et les sites du réseaux sont automatisées au maximum et n’ont bien sur rien à voir avec les relations qu’entretient normalement une régie avec ses sites supports.

Sur ces réseaux, le coût au clic payé au support dépasse rarement les 15 centimes d’Euros et peut être même très nettement inférieur pour des réseaux à la qualité douteuse. Les CPM sont également très bas et peuvent descendre à quelques centimes d’Euros. Le taux de commissionnement de ces régies est généralement à hauteur de 50%.

L’annonceur ne choisit pas ses supports et les sites supports se voient affectés généralement par défaut toutes les campagnes en cours et peuvent ensuite exclure certaines campagnes jugées insuffisamment rémunératrices ou peu adaptées.

Pour préserver l’image des annonceurs, les régies gérant des réseaux de ce type prévoient des conditions d’adhésion théoriquement relativement strictes, mais le contrôle hors du processus d’adhésion est évidemment difficile lorsqu’on possède plusieurs dizaines de milliers de partenaires et qu’on est dans une logique de coûts de gestion minimums.

Pour contrôler la qualité de leurs supports et de leurs emplacements, certains réseaux vont exiger un taux de clic minimum de leurs partenaires. Ainsi, le réseau Comclick pénalise les sites éditeurs ayant un taux de clic inférieur à 0,12 %.

Les réseaux les mieux établis et les mieux contrôlés peuvent avoir pour clients des annonceurs de renoms alors que pour les autres, les annonceurs sont souvent de petites entreprises ou de petits sites à la recherche d’un trafic bon marché sans avoir de crainte sur le risque d’image.

Les membres de ces réseaux étant rémunérés à la performance, la lutte contre la fraude est un élément important de la gestion quotidienne.

Les régies à la performance ont une activité finalement proche de celles des plates formes d’affiliation, mais les partenaires ont moins d’indépendance dans le choix des annonceurs et la rémunération reste basée en grande majorité sur le clic et non sur la commission qui domine dans l’affiliation.