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257 (2 octobre 2002)

Digest n°257 du 02/10/2002

Les instructions d’abonnement/désabonnement sont en fin de liste.

- Le mot du modérateur

- Etat des lieux de la presse Internet

- Directive concernant le spam

- Utilisation des moteurs de recherche (R)

- Distinction frappe directe et favoris dans les logs (R)

- Nouveau type de "Stealware" qui menacent l’affiliation ? (Q)


Le mot du modérateur


Bonjour à tous,

Pour commencer ce digest, vous trouverez ci dessous un état des lieux
(assez alarmant) de la presse informatique Internet. Les commentaires
et avis des membres de la liste sont comme toujours les bienvenus.

Bonne semaine à tous.

Stéphane Carpentier
Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com


Etat des lieux de la presse Internet


Un petit bilan de la presse internet... assez desastreux !!!

Etat de la presse Informatique / Internet :

- Nouvel Hebdo : arrêt confirmé pour fin septembre
- Internet Professionnel : arrêt confirmé pour fin septembre
- Newbiz : arrêt confirmé pour fin septembre
- Transfert : arrêt confirmé pour fin septembre
- Influx, édité par Fluxus, magazine trimestriel sur la nouvelle économie,
arrêté en mai,
- Logiciels et Systèmes : magazine en kiosque depuis 15 ans : dépôt de bilan
fin aôut
- Informatiques magazine : groupe VNU : arrêté fin septembre
- Computer Reseller news (mag. Sur la distribution informatique) : arrêt
programmé lui aussi en septembre
- Supplément hebdo de la Tribune, la Tribune du e-business, arrêté en
juillet.
- L’Atelier, démantelé par la nouvelle direction de la BNP - Paribas
- E+, magazine consacré au e-business lancé il y a un an et demi par l’usine
Nouvelle : arrêté cet été

Arrêtés depuis plus longtemps :

- .Net Pro, édité par Future Network (GB)
- E-Commerce magazine, le printemps dernier
- Web Magazine, édité par IDG
- Novamedia, arrêt 14 mars 2002, 600 abonnés au magazine Stratégie Télécom.

Portails :

- Silicon.fr : arrêté en juillet
- 01 net : passage de 30 à 5 journalistes
- JDN : réduction d’effectifs
- Portail B2B Avenue : lancé en 2000 (7 MF investis). Plus rien

Restent :

- Les Echos.net
- la DBG d’Arquié
- le JDN
- 01
- les grands quotidiens et ebusiness d’Alain laidet


Directive concernant le spam


Une information rapide concernant le spam pour ceux qui n’y ont pas encore
prêté attention.

La directive européenne du 12/07/02 relative à la protection des données
personnelles dans le domaine des communications électroniques prévoit
expressément le système de l’opt-in.

Pour rappel, la précédante directive donnait le choix aux Etats membres à
condition qu’ils choisissaient au minimum l’opt-out.

Il devient donc nécessaire d’obtenir l’accord préalable de l’intéressé pour
envoyer un message ou pour céder ses coordonnées.

Deux exceptions :

- si les coordonnées ont été obtenues dans le cadre d’une relation
préexistante (art 13 al2) : cas de l’e-mail obtenue après une première
vente, qui peut être utilisée uniquement par le vendeur et à des fins
analogues à la vente initiale

- si le message vise une personne morale (art13 al5)

Blandine Poidevin
Avocat
tel : 00 33 (0)3 20 21 97 18
fax : 00 33 (0)3 20 21 97 11


Utilisation des moteurs de recherche (R)


> D’après une étude Abondance qui dresse un état des lieux de la recherche
> d’information sur le Web francophone (Août 2002), il apparaîtrait que plus
> de la moitié des surfeurs français consulteraient au moins quatre pages de
> résultats de leurs recherches, ce qui me paraît bizarrement élevé.

> Je sollicite donc l’avis des membres de la liste et bien évidemment celui
> d’Olivier Andrieu, auteur de cette étude, afin d’une part essayer d’avoir
> une explication rationnelle par rapport à cet état de fait, et d’autre
> connaitre la formulation exacte de la question qui joue peut être dans le
> caractère "élevé" du chiffre mis en cause.

Bonjour,

Fidèle lecteur de votre excellente liste ainsi que de celles d’Olivier
Andrieu, je souhaitais simplement vous livrer une réflexion sur l’utilisation
à priori élevé des moteurs de recherche, évoqué dans la liste de ce jour.
Elle m’est venue de mon expérience marketing et statistique.

Voici mon propos :

Les questionnaires sont administrés sur Internet, donc en « libre-réponse ». Et
cela peut introduire quelques biais d’un point de vue purement méthodologique.

Notamment le fait qu’il est difficile de savoir si la proportion de répondants
est représentative de la population totale interrogées sur certains critères.
Sans rentrer en dans le détail dans la théorie des quotas et des méthodes
d’échantillonnage, on peut imaginer que la majorité des répondants de ce sondage
est tout simplement composé d’internautes avertis en matière de recherche
d’information. Il serait intéressant de connaître le temps total moyen mensuel
passé sur de la recherche d’information pour ne pas parler de veille élémentaire
ou totale par exemple.

Ces personnes étant donc rodées à la recherche sur la toile, elles se focalisent
à priori sur des sujets poussés et en outre savent parfaitement qu’il faut
passer à la loupe plusieurs page (notamment à cause de phénomène de classements
glissants, type « googledance » pour ne pas citer ce moteur) et prendre le temps
d’approfondir sa recherche, ne serais-ce qu’ene analysant en détail le contenu
des réponses proposés par le moteur interrogé.

Si ce « profil » est majoritairement répondant par rapport au reste de la
population, il influence donc tout simplement l’ensemble des réponses par une
représentativité plus élevé.

Idéalement, Il faudrait donc à savoir quelle est la population de référence
et en fonction, pondérer les répondants pour assurer une représentativité
« statistiquement significative ». Ce qui est relativement compliqué pour ne
pas dire impossible avec Internet au delà des problèmes inhérents aux
questionnaires auto-administrés donc déclaratifs. La seule alternative me semble
être la création d’une ou plusieurs variables, permettant d’appréhender le
« niveau des répondants par rapports à la recherche », peut-être par une
question sur le temps moyen passé ou plus simplement sur le cadre ou le contexte
de recherche (perso ou pro par exemple...) ou le type de fonction occupée. Il sera
alors possible de croiser avec les réponses et par un simple test d’en déduire la représentativité. Je ne serais alors pas surpris que les résultats soient
revus à la baisse.

Au delà de cette réflexion, tentant de répondre à votre pertinente question, je
trouve que d’une façon générale on ne considère pas assez les biais d’enquête
lié à Internet qui sont pourtant nombreux : auto-adminstration sans vérification
des éventuels doublons, possibilité pour un même internaute de répondre
différemment à plusieurs questionnaires, influence du fond et de la forme du
questionnaire sur les répondants par rapport à la population totale (on répond
plus facilement à des sujets qui nous sont proches non ? on se sent « socialement
impliqué »), non possibilité d’écarter des répondant les professionnels des études
comme dans les questionnaires en face à face par exemple, difficulté à catégoriser
la population de référence puisqu’elle est d’une part parfaitement anonyme (à moins
de faire un profiling préalable) et surtout variable (imprévisibilité du trafic
internet), difficulté à caractériser l’audience (si ce n’est en calculant la
répartition du trafic total sur les sites ou est présent le questionnaire puis en
rapportant le trafic « visiteurs uniques » au trafic répondant), influence de la
nature de réponses en fonction du site proposant le sondage.. et bien d’autres encore.

Dommage car il s’agit là d’un outil très intéressant par ailleurs, toujours sur
un plan méthodologique. Ce qui explique peut-être l’intérêt croissant des hommes
de marketing pour la constitution de panels d’internet (à l’instar de médiamétrie
sur le web par exemple).

Bien sûr, ne voyez là aucune critique, sachant que je me trompe peut-être
complètement ou partiellement, mais tout simplement la volonté de faire progresser
les connaissances dans ce secteur et pour une fois de contribuer activement à un
travail de recherche dont je suis à la fois spectateur via la liste et admirateur
par métier.

Bonne continuation.

Très cordialement.

Sacha Sicard
Consultant Relation Clients : Marketing Direct et Système d’Informations
Tél : 06 13 44 01 11 - Email : ssicard@prestacall.com
Prestacall, parce que le client est R.O.I. !


Distinction frappe directe et favoris dans les logs (R)


> Bien que n’ayant pas le bagage technique suffisant pour m’appuyer sur une
> analyse fine du protocole IP, je pense que la distinction n’est pas possible.
> Je note notamment que les spécialistes de l’analyse d’audience comme Hitbox
> et Xiti ne fournissent pas de distinction et regroupent ces 2 modes d’accès
> sous une appellation commune.
>
> Je peux me tromper mais je pense que si la distinction était possible, ils
> la feraient apparaitre dans leurs interfaces de reporting.

Ca va être possible sur des cas particuliers, qui vont être : un webmail
(on a forcèment un referer http://....), ou le comportement particulier
de la version X ou Y d’un logiciel (il me semble, par exemple que
certaines versions d’OE apparaissent avec un referer égal à la page
consultée...).

Mais je ne vois pas de manière réellement fiable d’identifier la
provenance d’un utilisateur.

D’ailleurs, tous les "syndiquant" identifient la source par
l’intermédiaire d’une variable passée dans l’url.

Dominique
d.rousseau@nnx.com

> Note du modérateur :
> Cette contribution est une "rediffusion" dans le sens où (mea maxima culpa)
> une erreur de retranscription s’était glissée dans la liste précédente, ce
> qui pouvait gêner la compréhension de la contribution de Dominique Rousseau.


Nouveau type de "Stealware" qui menacent l’affiliation ? (Q)


A la lecture d’un article du New York Times, il semblerait qu’un
nouveau type de "stealware" ait fait son apparition aux USA :
http://www.nytimes.com/2002/09/27/technology/27FREE.html?todaysheadlines
(enregistrement gratuit nécessaire pour lire l’article)

Ces "stealware" classiquement associés à des logiciels Peer to Peer d’échange de
fichiers de type Morpheus permettent à leurs éditeurs de s’approprier des
commissions d’affiliation sans que forcément leurs utilisateurs en aient conscience.

Sous une appelation assez vague de type "shopping program" le programme en cause
permet en cas d’achat réalisé sur Internet que la commision du programme soit versée
à l’éditeur du programme même si l’achat est effectué à partir d’un lien
d’affiliation d’un site affilié. Il semblerait que certains affiliés aient déjà
ressenti une baisse de leur rémunération.

Certains d’entre vous auraient-ils d’avantage de données sur le sujet ?

Bertrand Bathelot
b.bathelot@abc-netmarketing.com


Fin du numéro