Digest n°259 du 10/10/2002
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Le mot du modérateur
Nouveau type de "Stealware" qui menacent l’affiliation ? (R)
Menace sur les modèles Overture, Espotting (R)
Black liste "escrocs" et taux de fraude (R)
Le mot du modérateur
Bonjour à tous,
Le mot du modérateur sera comme ce digest, un petit peu plus
court que d’habitude ;-)
Bonne fin de semaine à tous.
Stéphane Carpentier
Modérateur
s.carpentier@abc-netmarketing.com
Nouveau type de "Stealware" qui menacent l’affiliation ? (R)
> A la lecture d’un article du New York Times, il semblerait qu’un
> nouveau type de "stealware" ait fait son apparition aux USA :
> http://www.nytimes.com/2002/09/27/technology/27FREE.html?todaysheadlines
> (enregistrement gratuit nécessaire pour lire l’article)
>
> Ces "stealware" classiquement associés à des logiciels Peer to Peer d’échange de
> fichiers de type Morpheus permettent à leurs éditeurs de s’approprier des
> commissions d’affiliation sans que forcément leurs utilisateurs en aient conscience.
>
> Sous une appelation assez vague de type "shopping program" le programme en cause
> permet en cas d’achat réalisé sur Internet que la commision du programme soit versée
> à l’éditeur du programme même si l’achat est effectué à partir d’un lien
> d’affiliation d’un site affilié. Il semblerait que certains affiliés aient déjà
> ressenti une baisse de leur rémunération.
Bonjour,
L’article dans le New York Times fait écho à un phénomène observé depuis
la fin du mois de mars 2002 aux Etats-Unis.
Sur le site AffiliationPro.com, un article avait été consacré à ce phénomène
en juin 2002 (http://www.affiliationpro.com/Actu/New-actu/morpheus.htm). En
septembre 2002, un nouvel article faisait état de l’extension du
phénomène et des tentatives de riposte des acteurs de l’affiliation
(http://www.affiliationpro.com/Actu/New-actu/parasite.htm).
Comme le dit Bertrand Bathelot, ces petits logiciels se font appelés
« shopping plug-ins ». Les affiliés les nomment plutôt « parasiteware ».
Ces agréables logiciels détournent les commissions des affiliés, lancent
des « pop-under » votre PC, gagnent de l’argent dès que vous allez sur un
grand site d’e-commerce.
A la fin du mois de mars 2002, des internautes se sont aperçus que
lorsqu’ils cherchaient à se connecter à des sites comme amazon.com,
ebay.com ou toysrus.com, ils se retrouvaient bien sur le site désiré, mais que
l’URL comportait un identifiant d’affilié. Cela signifie que les achats qu’ils
allaient faire allaient générer des commissions pour un affilié à
amazon.com, alors que ces internautes n’étaient passés par aucun site
d’affilié.
Il y avait donc quelque chose qui injectait dans la barre d’adresse de
leur navigateur des identifiants d’affiliés.
Parallèlement, des webmasters eux-mêmes affiliés à Amazon ont enregistré
une chute brutale des ventes. Ils ont découvert que lorsqu’un internaute
passait de leur site affilié à Amazon, l’identifiant de tracking n’était
plus le leur, mais celui d’un autre affilié !
En fait, ces internautes ont en commun le fait d’avoir téléchargé une
version du logiciel P2P Morpheus. Ce logiciel installe sur l’ordinateur
de ses utilisateurs de multiples petits logiciels publicitaires (adware en
anglais). L’un d’entre eux récrit l’URL du navigateur, y injecte l’identifiant
d’affilié de Morpheus, et vous redirige vers le site désiré (cet élément de code
s’appelle BHO, pour Browser Help Object).
Par exemple, un internaute clique de votre site vers un site marchand par un lien
d’affiliation que vous avez créé (ex : http//www.nomdumarchand.com/votreID).
Morpheus va alors parasiter ce lien en remplaçant « votreID » par « IDdeMorpheus ».
Par conséquent, c’est à Morpheus que le marchand reversera les commissions liées
aux achats d’un internaute qui provient pourtant de votre site.
Morpheus n’est pas le seul logiciel parasite recensé. Parmi ces ParasiteWares,
on compte également CometCursor, MarketScore ou HotBar. Ces logiciels sont
doublement parasites :
souvent, vous ne savez pas que vous les avez téléchargés : ils sont
cachés au sein d’un logiciel gratuit que vous avez volontairement choisi.
Les parasites accompagnent ainsi des logiciels d’échange peer-to-peer de
fichiers, des « accélérateurs » de connection internet, notamment.
ils détournent non seulement les ID des affiliés, mais lancent
également des pop-under sur votre machine (qui ouvrent des fenêtres
vers un site marchand auquel le parasite s’est affilié).
Le problème est assez important : ces parasites ont notamment trouvé le
moyen de remplacer les ID des affiliés utilisant les plateformes
d’affiliation BeFree et Commisssion Junction. On ne sait pas si les
plateformes opérant ne France sont touchées (TradeDoubler, Fist Coffee
Network, Cibleclik).
Mais la riposte s’organise :
sur le site de la plateforme BeFree, on lire un appel à une
auto-régulation des ParasiteWare (http://www.befree.com/proposal.htm),
poliment appelés ici « Shopping Plug-ins » ; BeFree demande à ce que les
parasites évitent de substituer leur ID à celles des affiliés « normaux »
sur le site www.parasiteware.com, des webmasters affiliés ont monté un
forum consacré à la surveillance des parasites
Que faire ?
En attendant une véritable action, n’oubliez pas de passer quelques
coups du logiciel gratuit AdAware sur votre machine pour vous débarrasser
de ces parasites.
Cordialement,
Thibault Masson
tibomasson@affiliationpro.com
http://www.affiliationpro.com
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Menace sur les modèles Overture, Espotting (R)
> Les spécialistes du positionnement payant mutualisés comme Espotting et
> Overture ont connu ces 12 derniers mois un développement très favorable.
> Bien qu’on puisse penser que le positionnement payant est un modèle qui,
> contrairement à d’autres outils marketing, semble promis à un succès de
> long terme, on peut cependant se demander si les sociétés ayant joué
> le plus grand rôle dans ce développement seront celles qui à terme en
> tireront le plus grand profit.
> Espotting et Overture jouent finalement un rôle proche de la régie en
> permettant un achat simultané sur plusieurs outils de recherche et en
> assurant une prestation technique (modules d’enchère et affichage des
> annonces). On peut penser que ce rôle est peut être finalement fragile
> et que la tentation est forte pour les outils partenaires de
> commercialiser eux mêmes leur espace, des acteurs comme Google et Voila
> pratiquent déjà cette vente directe.
Il y a quelques temps (digest 253 du 03/09/02, ndm) notre modérateur avait
évoqué les éventuelles menaces planant sur les modèle de type Overture
ou Espotting.
Un article intéressant de TheStreet.com évoque une initiative de FindWhat
qui propose aux outils de recherche sa technologie de gestion des enchères
sans pour autant jouer un rôle d’intermédiaire commercial vis à vis des
annonceurs.
On notera également dans l’article le point de vue de Lycos
dont un responsable explique l’intérêt stratégique pour le portail
de gérer directement ce lien avec les annonceurs outre le fait que
le système permette de s’approprier une part plus importante du
paiement effectuer au clic.
http://www.thestreet.com/tech/georgemannes/10043549.html
Gregoire Duchemin
Enseignant IUT
Black liste "escrocs" et taux de fraude (R)
> Je suis responsable au sein de mon entreprise d’un projet de
> commerce électronique . Le gros frein venant de ma direction générale
> est celui de la fraude vis à vis du vendeur. Cela m’amène à poser deux
> questions aux membres de la liste :
>
> Quel est le taux de fraude à attendre sur un site de vente textile ?
>
> Existe-t-il un système de liste noire qui outre la vérification de la
> validité de la carte permet en temps réel de comparer les adresses de
> livraisons à une liste noire d’adresses déjà utilisées pour une fraude ?
>
> Merci pour vos réponses
>
> Jean Bagne
> Chef de projet
Bonjour,
Il existe un systeme de validation qui n’a pas recours à une
black liste mais qui compare en temps réel les données saisies
par un acheteur à des données officielles (listes électorales,
annuaires,..) disponibles pour 8 pays.
Le service a pour but de détécter des fraudes mais également de
détecter des erreurs très coûteuses dans les adresses de
livraison, celle ci sont d’ailleurs au passage normalisées.
http://www.address-scoring.com/scoring/
Bertrand Bathelot
b.bathelot@abc-netmarketing.com
Fin du numéro
