La pratique du parrainage comporte certains risques de fraudes ou d’atteinte à l’image du commerçant.
Le risque de fraude le plus évident est celui lié à des filleuls fictifs. Il n’est cependant présent que lorsque la rémunération n’est pas liée à la réalisation d’une commande. Lorsque la rémunération est lié à une commande et la prime importante, certains filleuls peuvent commander puis demander un remboursement mais la pratique est très rare.
La fraude la plus courante est en fait l’auto-parrainage qui consiste pour le client à se parrainer sous un autre nom ou en utilisant l’identité d’un ami ou conjoint pour un prochain achat. Pour le fraudeur, la pratique présente un double intérêt car celui-ci bénéficie de deux réductions, une en tant que parrain et une sous son identité de nouvel acheteur. Pour des sites ou la fréquence d’achat des clients est relativement élevée, comme par exemple dans le domaine des produits culturels, il existe un réel danger si la prime de parrainage est intéressante. Le commerçant doit donc prévoir des gardes fous techniques liés par exemple aux adresses ou cartes bancaires utilisées.
Les risques d’image sont liés à des pratiques non contrôlées et excessives de la part des chasseurs de primes qui vont par exemple recourir au spam pour envoyer des recommandations. Il existe alors non seulement des risques d’image auprès des destinataires, mais également des risques de conflits et de black listage avec certains fournisseurs d’accès qui voient leurs serveurs de messagerie submergés d’e-mails de recommandations. Les initiateurs d’un programme de recommandation rémunérés ont donc tout intérêt à mettre en place des gardes fous tels que la limitation du nombre de recommandations possibles ou le passage obligatoire par une interface de recommandation qui évite le spam et permet de contrôler partiellement la tournure de la recommandation.
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