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Quelques facteurs d’échec d’une vidéo virale (18 juillet 2009)

Dans le processus de création d’une vidéo virale, il convient d’éviter quelques pièges courants.

Reprendre un procédé créatif déjà utilisé
La tentation est grande de reprendre des procédés ayant déjà connu un grand succès, mais la pratique abouti souvent à l’échec car par nature l’effet innovant et l’effet de surprise risquent d’être limités. De plus, la pratique peut parfois poser un problème d’image si le plagiat est trop évident. La reprise d’un procédé peut cependant parfois rencontrer le succès quand l’idée créative provient de l’étranger. Cependant, avec le caractère international des sites de partage et la possibilité de créer des sous titres, la frontière de la langue joue un rôle de moins en moins limitatif.

Eviter les temps morts
La démarche de lecture étant active, un temps mort dans la création publicitaire virale peut être fatal et provoquer une interruption de lecture de l’internaute là ou le film aurait peut être été vu dans sa totalité sur un média ou l’audience est plus passive. La consommation vidéo sous forme de zapping sur les sites de partage doit encourager des structures narratives spécifiques dans le cadre desquelles l’entrée en matière à tout intérêt à être rapide.

Eviter la démonstration produit de type lessiviers
La simple démonstration produit de type de celle utilisée par les lessiviers n’est évidemment pas adapté à une diffusion virale. Il n’y a que si le produit présente une innovation réellement spectaculaire ou si son lancement est accompagné d’un fort buzz qu’une vidéo démonstrative peut s’avérer finalement virale. On peut par exemple penser qui si les sites de partages de vidéo avaient existé à l’époque, une vidéo de démonstration du Segway aurait probablement pu donner lieu à propagation virale au moment du lancement du produit.

La longueur du film
Un film à vocation virale doit être particulièrement réussi ou captivant pour pouvoir se permettre de dépasser la minute ou les 2 minutes. Un film trop long peut provoquer de nombreux abandons de lecture mais il peut également décourager l’audience car la durée de la vidéo est généralement indiquée dans les descriptifs et sur les interfaces de lecture.

Une étude de Tubemogul publiée en Décembre 2009 a mesuré les temps de lecture moyen sur 200 000 vidéos. Il est cependant important de noter que cette étude ne s’est pas polarisée sur les vidéos publicitaires de type viral et concerne tous type de vidéos (sauf les séries TV et autres programmes longs).

Cette étude montre que la moitié des lectures sont inférieures à la minute.

Source www.tubemogul.com

 

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